100 femmes vivant avec handicap répertoriées pour un accompagnement global au programme d’activités « Je Suis CAP »

100 femmes vivant avec handicap répertoriées pour un accompagnement global au programme d’activités « Je Suis CAP »

La salle ARUPE a servi de cadre au lancement du programme d’accompagnement de femmes vivant avec handicap ce lundi 24 juillet 2023. Cette manifestation s’est déroulée en présence du Vice-Gouverneur, Jean-Claude Kamfwa Kimimba représentant l’Autorité provinciale ainsi que de la Commissaire provinciale aux affaires sociales et affaires humanitaires, Mireille Kilufya Ngandwe.

100 femmes ont été recensées à cette campagne à travers la Ville de Lubumbashi pour un accompagnement global dénommé " je suis cap " après celle de Kinshasa et du Kongo Central où 500 femmes ont déjà bénéficié de l'assistance sociale.

Tout a commencé par le mot de circonstance des organisateurs, puis le discours d'encouragement du Directeur de Cabinet Kitenge Fita représentant la Ministre Nationale des Personnes Vivant avec Handicap.

Dans son adresse auxdites femmes, Kitenge Fita a exhorté ces dernières de donner le meilleur d’elles-mêmes en vue de prouver à la face du monde qu’elles sont capables d’exécuter mieux et de produire quelque chose comme tout le monde.

Par contre, Jean-Claude Kamfwa Kimimba a incité le moral de son auditoire en disant qu’elles peuvent mieux faire une fois déterminées : "je vous invites à saisir cette opportunité à faire quelque chose pour vous. Comme on le dit, on est mieux servi que par soi-même. Vous avez l’opportunité d’entamer une activité avec un fond de démarrage, certes, pas très énormes mais l’important est de commencer avec même seulement 100.000 fc. Et une année après, on voit le capital augmenté" a-t-il renchéri.

Pour marquer une nouvelle histoire des femmes vivant avec handicap, la femme congolaise en général et Lushoise en particulier a besoin d'émancipation. « Ne me donne pas le poisson mais apprends-moi à pêcher dit un adage ».

Ainsi, les femmes vivant avec handicap sont appelées à entreprendre quelque chose avec ce peu de fond, seul le travail rend la personne autonome et l’oisiveté dépendante.