UN COMBAT D’ARRIERE GARDE PERDU D’AVANCE, REPLIQUE FACE A LA POLEMIQUE AUTOUR DU SURSIS DES PAIEMENTS DANS LE HAUT-KATANGA

Un adage dit « si tu veux voir la tête d’un serpent caché, touche sa queue. ». Ceux qui espéraient vivre indéfiniment des prébendes, voient leurs rêves s’envolaient en fumée. Tels une meute de loups aux crocs acérés, ils font entendre leurs hurlements stridents. Alors que la lettre qu’ils décrient, parlent d’un sursis momentané des paiements des prestataires, eux y voient un blocage du développement. Pourtant un peu d’honnêteté intellectuelle leur ferai grand bien.

Le Gouverneur intérimaire du Haut-Katanga, technicien de l’économie, Martin Kazembe Shula n’a fait que remettre les pendules à l’heure. Il veut avant tout voir sa province émerger et matérialiser la vision du Chef de l’Etat son excellence Felix Antoine Tshisekedi.

Venons-en aux faits. La décision de surseoir momentanément tous les paiements des fournisseurs de biens et services, ne peut en aucun cas constituer un frein au développement. Cette décision a d’abord pour but de remettre des fonctionnaires dans leurs bons droits en termes de rémunérations et avantages amoindries, gelées ou tout simplement réduits à néant. Ensuite, tout reprendra son cours normal. Il s’agit donc d’un acte de courage politique qu’il convient de saluer à sa juste valeur. Sans parler d’une responsabilité budgétaire.

UN PASSIF DU A LA MAUVAISE FOI

Il est de notoriété publique que la province du Haut Katanga est confrontée à des engagements financiers lourds qui étranglent littéralement son fonctionnement. Concomitamment, la fonction publique souffre de graves maux :

•         des salaires divisés par deux,

•         des taux de paiement non actualisé sur le marché,

•         un social inexistant,

•         un personnel démotivé,

•         des responsables publics sans moyens logistiques élémentaires.

Et pendant que la province s’essouffle, certains projets concoctés par certains individus, continuent de siphonner des ressources financières devenues minces. Que dire de ces barrières et péages illégales et illicites qui enrichissent des personnes tapies dans l’ombre enrichir quelques individus.

La vérité est donc là. Cette mesure vise à remettre de l’ordre, à stopper l’hémorragie, et à recentrer les priorités sur ce qui compte vraiment :

Le bien-être de la population,

La relance des chantiers prioritaires,

La restauration de la dignité des agents publics.

Plutôt que de crier au scandale, les véritables patriotes devraient exiger un audit complet de la gestion passée. Car la province ne peut pas avancer si elle continue de payer le prix d’une mauvaise gestion. Il est grand temps pour les pécheurs en eaux troubles, de comprendre que maîtriser les dépenses, c’est aussi préparer le vrai développement, celui qui est durable, équitable et bénéfique pour tous.

La décision de suspendre les paiements n’est donc ni un blocage ni un repli, mais un acte de rigueur, de responsabilité et de courage politique. Elle vise à :

- Stopper l’hémorragie financière,

- Protéger les intérêts de la province,

- Lancer un audit approfondi des marchés publics,

- Et surtout, réorienter les ressources vers le social des agents et cadres du Gouvernorat, longtemps négligés et pourtant en première ligne du fonctionnement de l’administration provinciale.

Quant au personnel du gouvernorat et ceux qui ont un bon sens, qui saluent cette décision, ils recommandent à cette meute de méditer la parole divine contenue dans 2 Chroniques chapitre 22 verset 8. Joran était devenu roi à l’âge de 32 ans. Il régna 8 ans. Lorsqu’ il mourut, personne ne le regretta »