Séminaire de formation des Femmes Fonctionnaires de l’administration Publique Provinciale du Haut-Katanga
‘‘Le salarié entrepreneur : la base de la stabilité financière’’ est le thème de la formation organisée à l’intention des agents féminins de la fonction publique provinciale du Haut-Katanga le samedi 20 mai 2023 dans l’enceinte de l’archevêché de Lubumbashi. Cela a été rendu possible par le canal de la Dynamique des Femmes Fonctionnaires de l’administration, DYFFAP, en sigle, du Haut-Katanga avec le concours du Directeur de la Fonction Publique Provinciale Max Mpande Kisimba sous le patronage du Gouverneur de province Jacques Kyabula Katwe.
Trois modules de la matière ont été exposés et intercalés par une série des questions-réponses de la part de la formatrice, madame Aline Nyota Selemani. Mais avant toutes choses, elle a dévoilé à l’assistance la raison d’être de cette formation dont le but est de casser le cercle vicieux qui produit l’instabilité d’un mode de vie dès qu’il y a une déstabilisation de la source de provenance des revenus, principalement du salaire.
Le premier module a porté sur ‘‘les différentes étapes de la liberté financière’’ : le pourquoi des problèmes d’argent, les pistes des solutions, les bases de l’enrichissement sont autant des notions sur lesquelles s’est étalée l’oratrice. En suite elle a décortiqué sur la liberté financière qui est tout simplement la capacité d’une personne de ne pas dépendre d’un emploi pour vivre. Ou encore c’est la capacité de faire travailler son propre argent et non travailler pour l’argent. Aussi, se payer en premier est la base de la constitution de son propre épargne, les dépenses inutiles les dettes de la nourriture sont à éviter.
Le deuxième module a concerné ‘‘la loi des six comptes’’. A ce niveau l’auditoire a eu des informations sur les stratégies pour gérer l’argent, le choix des business que l’on peut entreprendre par rapport à l’emploi du temps. Le but d’un business est de résoudre les problèmes de quelqu’un, les pistes pour avoir des fonds de démarrage Epargne Investissements.
Le troisième module a été consacré aux ‘‘7 obstacles à la promotion professionnelle’’ qui sont : les mauvaises fréquentations, le manque d’investissement professionnel (leadership) ; le manque de communication ; le manque d’investissement en soi ; la peur ; la persévérance ; le manque de savoir vivre et être.
Auparavant, dans son mot d’ouverture, la coordonnatrice de la DYFFAP, madame Fannie Kisha Fane a insisté sur les objectifs de cette formation en émettant le vœu que chaque femme soit en mesure de mettre en pratique le principe selon lequel un pied au bureau, un pied dans l’entreprenariat. ‘‘Savoir c’est pouvoir’’ a- t-elle renchéri. Ces connaissances aideront les membres de la DYFFAP d’acquérir un pouvoir d’une grande valeur, d’un outil très important pour notre objectif à savoir être autonome vis-à-vis du conjoint et quelque peu aussi du salaire. Le secteur de choix demeure l’agriculture. Pourquoi l’agriculture ? Parce qu’elle nous met à l’abri des montées des prix de la farine de maïs, parce que les textes qui nous régissent nous y autorisent et même l’autorité provinciale nous encourage en nous accordant la journée de samedi et en mettant les intrants à notre disposition.
Pour clore son propos, elle a remercié le Directeur de la DFPP, Max Mpande Kisimba pour sa promptitude et son soutien sans relâche au fonctionnement de la DYFFAP et aussi la formatrice pour son offre ainsi que sa disponibilité.
Cette formation sur l’Education Financière a été sanctionnée par la remise d’un brevet à chaque participante. L’intérêt de la part des heureuses participantes à cet atelier est la preuve palpable de l’importance de ce dernier en ce moment précis. Pour dire tout simplement que chacune s’est retrouvée par rapport à la matière du jour.