Le Haut Katanga commémore la Journée Nationale du GENOCOST

En mémoire de plus de douze millions de Congolais tués depuis la guerre d’agression du pays, la République Démocratique du Congo a institué la journée nationale du Génocide congolais. Elle sera commémorée chaque 2 août. Cette date coïncide avec la guerre injuste débutée du 02 août 1998. Elle continue jusqu’ a à ce jour. Cette agression pilotée par le Rwanda avec des complices internes, est faite pour des raisons économiques. C’est pour cette raison que cette tuerie de masse est dénommée GENOCOST en sigle. Les cérémonies officielles ont été présidée à Kisangani la ville martyre par la première ministre Judith Suminwa.

LE HAUT KATANGA SOLIDAIRE

Ici à Lubumbashi   un culte œcuménique a eu lieu le vendredi dernier au bâtiment du 30 juin, siège de l’Assemblée Provinciale du Haut-Katanga. Le Gouverneur de Province Jacques Kyabula Katwe, le Président de l'Assemblée provinciale, Michel Kabwe Mwamba, la Maire intérimaire de Lubumbashi étaient présents à cet office religieux. C’était en présence des Diplomates, des religieux, des défenseurs des droits humains ainsi que les forces vives de la Province.

Désormais, chaque 2 Août sera une occasion pour les Congolais de se souvenir, de dénoncer et d’interpeller la communauté internationale à se mobiliser pour reconnaître le génocide congolais.

Dans son adresse, Le Gouverneur a demandé à la Communauté Internationale à tourner un regard vers le GENOCOST qui se poursuit avec cette actuelle guerre d’agression du Rwanda et ses pions du M23.

« Ensemble avec les autres provinces du pays, nous disons STOP au silence de la communauté internationale ». Il a également dénoncé le viol à répétions utilisées comme arme de guerre.

« La Province du Haut-Katanga, ensemble avec le reste du pays, nous disons STOP au massacre de nos compatriotes, nous disons non au viol de nos mamans, de nos filles et de nos sœurs ».

Ensuite, l'évêque François Mutombo a rappelé que le sang d'un innocent tué crie vengeance devant Dieu. D'où cette prière qui demande à Dieu à s'occuper des auteurs des violences.

Ils ont par la même occasion prié pour les institutions du pays et leurs animateurs, mais aussi pour les autorités de la Province.

C'est par des témoignages émouvants des survivants que le culte œcuménique s’est terminé.

A noter que chaque le 2 août reste gravé dans nos mémoires comme un journée nationale d’hommage aux hommes, aux femmes aux enfants congolais victimes des atrocités pour des gains économiques.