Le Gouvernement Provincial vient à la rescousse à l’orphelinat Maison de la Femme

Le Gouvernement Provincial vient à la rescousse à l’orphelinat Maison de la Femme

La gestion des centres d’hébergement et d’encadrement d’enfants en détresse, ou en rupture des liens familiaux rentre dans les attributions du Ministère provincial du Genre, Famille et Enfant. C’est dans ce cadre que  Gisèle Gungua Sangua, Ministre de tutelle a rendu visite ce mardi 18 juillet 2023 aux filles orphelines  hébergées à la Maison de la Femme. La descente à cette structure d’encadrement des filles permet à cette dernière non seulement de se rendre compte des conditions de vie des pensionnaires, mais  aussi de les réconforter ainsi que le personnel pour leur venir à la rescousse.

A son arrivée, Madame la Ministre a été accueillie par la Cheffe de Division du Genre ainsi que le Superviseur du centre. Ces derniers l’ont conduit à visiter d’abord le dortoir, puis le réfectoire et la cuisine pour terminer par quelques salles de formation.

Visiblement affectée par les conditions de vie de ces jeunes filles après les explications du superviseur, Candide Mwenze, la patronne du Genre en province a pris quelques décisions sur place pour relancer ledit centre qui, normalement devrait bénéficier des subventions du Gouvernement comme toutes les autres maisons d’accueil. Il s’en suivra ensuite la remise des vivres et non-vivres notamment des habits, des couvertures, des sacs de farine aux orphelines de cette maison d’accueil car Gisèle Gungua ne s’est pas rendu mains vides.

Contentes de cet acte posé par le Gouvernement provincial via son Ministre en charge du genre,  les filles de la Maison de la Femme ont eu des mots justes à son endroit. Après ce moment de partage, elle a promis de faire parvenir toutes les doléances de ce centre à l’Autorité provinciale pour des solutions pérennes.

A noter que cette maison située dans la commune Annexe, au Plateau Karavia 3, Ville de Lubumbashi vers la route du Contournement a une capacité de 177 pensionnaires, mais n'en reçoit qu’à ce jour que vingt-deux. Et cette situation est justifiée par un manque d'entretien et d’approvisionnement régulier en produits de première nécessité et autres.