De la prévention contre les violences électorales et la protection des femmes

De la prévention  contre les violences électorales et la protection des femmes

Le projet d’appui à la prévention de la violence électorale (PREVEL) en République Démocratique du Congo a fait l’objet d’une séance de travail entre la Ministre Provinciale du Genre, Famille et Enfant, Gisèle Ngungua Nsangua,  avec  une délégation du PNUD et celle de l’ONU/Femme, ce lundi 14 août 2023, dans son cabinet de travail. C’était en présence de Madame Kiola Mukeina, son Directeur du cabinet et sa Conseillère en charge du Genre, Madame Julie Mako.

Le PNUD, l’UNESCO et l’ONU/ Femmes, ces organismes des Nations-Unies, comptent par ce projet appuyer le Gouvernement de la RDC pour un processus électoral transparent, inclusif et apaisé tout en soutenant les institutions de la gestion, de l’arbitrage des contentieux électoraux et de la sécurisation du processus électoral, en renforçant la participation inclusive et en réduisant les risques de violence.

Les discussions ont donc tourné autour des mécanismes à mettre en place pour prévenir les violences électorales dont les femmes sont des victimes potentiels. Ils préconisent à cet effet la lutte contre la désinformation des femmes, comme mécanisme à mettre en place pour des élections apaisées à travers le renforcement de l’engagement et des capacités des parties prenantes cibles en lien avec la prévention des violences électorales avant, pendant et après le scrutin. En effet, le problème de la désinformation a un impact négatif sur les femmes candidates ainsi qu’électrices. L’administration électorale, les forces de sécurité, les confessions religieuses, les organisations de la société civile dont certains groupes de femmes et de jeunes ainsi que les médias sont les parties prenantes impliquées dans cette démarche. Le Lualaba le Kasaï central et le Haut-Katanga sont concernés par ce projet parce car ce sont des provinces ayant  récemment fait l’expérience de conflits, et en proie à des éléments déclencheurs de violence.

Toutefois, Gianpiero, Chef de la délégation PNUD, a précisé à la presse qu’ils  envisagent de poursuivre les discussions avec d'autres partenaires pour aboutir à des mécanismes efficaces.