Commémoration de la journée internationale de la femme à la DYFFAP du Haut-Katanga
Comme la majorité des associations des travailleuses, les femmes de la Dynamique des Femmes Fonctionnaires de l’Administration Provinciale du Haut-Katanga, DYFFAP en sigle, se sont réunies à l’occasion de la Journée Internationale de la Femme pour une manifestation festive. C’est la salle Sempya qui a servi de cadre le samedi 9 mars 2024, à cette rencontre de toutes les mamans de la DYFFAP autour de leur Coordonnatrice.
Cette célébration a été marquée au début, par une prière suivie du mot de bienvenu lu par Madame Nelly Mpande. Cette dernière a rappelé aux participantes l’appel des autorités à compatir avec les femmes du pays, victimes des atrocités et autres affres de la guerre d’agression rwandaise avant de présenter la nouvelle DFPP en la personne de Madame Fannie Kisha Fane récemment nommée pour remplir cette haute responsabilité et Coordinatrice de cette organisation féminine.
La Coordonnatrice adjointe de la DYFFAP, Docteur Thérèse Thabu, a dans son mot de circonstance, abordé dans le même sens, tout en rappelant les objectifs que cette structure s’est assignée à sa création. Elle n’a pas manqué de remercier le Gouverneur de Province Jacques Kyabula Katwe pour son indéfectible soutien aux activités de cette structure et surtout du choix porté sur la personne de Fannie Kisha Fane pour gérer la Direction Provinciale de la Fonction Publique du Haut- Katanga.
Plusieurs sujets liés au thème national de l’année ont été développés à l’intention des participantes pour leur édification. A cet effet, Madame Claudine Kunda a parlé du thème de l’année au niveau national. Cette dernière a essayé de donner des réponses notamment à cette question :
- Qui va accroître les ressources en faveur des femmes et Comment le faire ?
C’est la femme elle-même qui doit en premier lieu accroître ses ressources. suivi de l'homme qui est son partenaire. Cependant l'autonomisation de la femme reste le passage obligé pour avoir la justice sociale et l’égalité des chances.
Elle a ajouté qu'une culture du respect de la femme s’impose aussi pour mettre fin à toutes formes des violences qui doit commencer à la base dans nos familles, puis dans les écoles, pour s’étendre dans les milieux de travail ainsi que d'autres corporations. Cela nécessite de mettre en place des mécanismes de prise en charge des quotas de représentation dans les institutions de prise de décision.
Bref l’autonomisation de la femme est un élément clef pour un Congo paritaire, prospère et pacifique en garantissant l’égalité des chances, le développement durable, la stabilité politique et sociale ainsi que le bien-être de la population dans son ensemble, a conclu Madame Claudine Kunda.
Les défis auxquels sont confrontées les femmes et les filles pour atteindre l’égalité des sexes ainsi que les actions concrètes à entreprendre afin de les contrer, ont été évoqués par la deuxième intervenante, Docteur Nelly.
Maitre Odette Kalaba a, quant à elle, axé sa communication sur l’importance de contracter le mariage devant l’Officier de l’Etat-civil pour sécuriser son droit à la succession du patrimoine de son défunt mari.
Et pour clore les exposés, la Coordonnatrice Fannie Kisha Fane a entretenu l’assistance sur la femme au foyer qui est appelée à bien jouer son rôle pour que la paix puisse régner dans le ménage.
C’est au terme d'un jeu "des questions-réponses" que s’est clôturée la manifestation des Femmes de la Fonction Publique Provinciale du Haut-Katanga où toute bonne réponse était sanctionnée par un cadeau de la part des organisatrices.